jeudi 24 mars 2011

La tombe qui m'était destinée





Ce n’est pas la première fois que Paul Auster utilise le motif de la tombe dans un roman. Déjà dans la Chambre dérobée (troisième roman de la Trilogie New-yorkaise), Fanshawe descend dans une tombe ouverte et ferme les yeux, tandis que la neige tombe en silence. Le jour même, son père est décédé. Dans Moon Palace, le père du narrateur meurt à cause d’une chute dans une tombe ouverte. Pour l’enterrer, le narrateur lui « offre » la tombe qui lui était destinée :

« En fait, j’ensevelis mon père dans la tombe qui m’était destinée. Eu égard à tout ce qui venait de se passer en quelques mois, cela me semblait la moindre des choses. »


Paul Auster, Moon Palace

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