vendredi 10 décembre 2010

Vous revoir (roman de Marc Levy)






(Avertissement : si vous êtes fan de Marc Levy, merci de ne pas lire ce qui va suivre).

Je me suis forcé à lire un Marc Levy. A chaque sortie de l'un de ses romans, les stations de métro parisiennes se remplissent d'affiches annonçant l'évènement. Impossible de passer à côté. Et puis, le nombre de gens qui vous parlent de ça. Il fallait que j'essaie moi aussi pour me faire ma propre opinion. 

C'est vrai qu'on m'a conseillé le tout premier, Si c'était vrai. Mais un jour, alors que je flânais dans une libraire de livres d'occasions, je suis tombé sur Vous revoir. Je me suis dit que ça pourrait faire l'affaire, et je l'ai acheté pour moins de deux euros. Un mois plus tard, je l'ai enfin mis dans mon sac à dos pour le lire dans le métro en allant au boulot.


Si je réussis a franchir le premier tiers d'un roman, il est rare -voire impossible- que je ne le finisse pas. Pourtant, avec Vous revoir, je me suis arrêté à une dizaine de pages de la fin. Je n'étais plus curieux d'en connaître la fin, tant elle était prévisible.

Marc Levy est peut-être un bon technicien. La narration est fluide, mais l'histoire est plus que banale. Certains personnages ainsi que certaines scènes sont de purs clichés. C'est peut-être bien pour un film commercial hollywoodien, moyennement bon, mais pas pour un roman. De mon point de vue, ce n'est pas brillant, pour ne pas dire autre chose... 

Je sais maintenant que je ne lirai plus Marc Levy. Maintenant je sais en parler parce que je l'ai lu ! Du reste, je garderai un souvenir tendre de cette première page qui m'a beaucoup touché. Cette page n'était pas écrite de la main de Marc Levy, mais d'une parfaite inconnue.



1 commentaire:

  1. Marc Levy pense avoir trouvé un filon en or. Et il a raison de l'exploiter, du moment que cela marche!

    Le premier roman "Et si c'était vrai" est un vrai plaisir. Très beau livre, très tendre, très sympathique.

    Mais ensuite, les romans se sont enchaînés, suivant la même recette, mais l'inspiration s’essouffle, l'attrait diminue... et l'imagination de l'auteur semble être tarie.

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