Je souffle sur les cendres grises de mon quotidien et je vois apparaître sous la masse poussiéreuse des jours de vifs éclats lumineux. Plus je souffle plus la lumière devient intense. Dans mon enthousiasme, je réalise que ces morceaux de lumière ne sont rien d'autres que mes rêves que j'ai tant abandonnés. J'avais l'habitude de les laisser sur le lit, le matin en me levant. Parfois, je les cachait sous l'oreiller et dès que le jour se lève ils sombraient dans l'oubli.
Je souffle encore et peu importe si la poussière remplit l'air autour de moi. Les morceaux de lumière deviennent de plus en plus éclatantes. En réalité, derrière ces cendres se cache un soleil splendide. Maintenant je n'abandonnerai plus mes rêves le matin sur mon oreiller. Et seulement quand comprends cela, j'entends un battement qui fait trembler les terres et les cieux. Cela vient des profondeurs de la terre, ou des profondeurs de moi-même ? Est-ce bien un coeur que j'entends battre ?
Je vois devant mes yeux éblouis se déployer deux magnifiques ailes de feu. Une étrange créature aux yeux rouges se dresse devant moi. Toute cette fureur me remplit d'effroi et je ne sais dire comment une telle créature aurait pu surgir des cendres inertes, et comment, pendant toute ces années, une telle splendeur a pu se dérober à ma vue.
Je souffle encore et peu importe si la poussière remplit l'air autour de moi. Les morceaux de lumière deviennent de plus en plus éclatantes. En réalité, derrière ces cendres se cache un soleil splendide. Maintenant je n'abandonnerai plus mes rêves le matin sur mon oreiller. Et seulement quand comprends cela, j'entends un battement qui fait trembler les terres et les cieux. Cela vient des profondeurs de la terre, ou des profondeurs de moi-même ? Est-ce bien un coeur que j'entends battre ?
Je vois devant mes yeux éblouis se déployer deux magnifiques ailes de feu. Une étrange créature aux yeux rouges se dresse devant moi. Toute cette fureur me remplit d'effroi et je ne sais dire comment une telle créature aurait pu surgir des cendres inertes, et comment, pendant toute ces années, une telle splendeur a pu se dérober à ma vue.
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